Les Sénégalais ne veulent plus de désillusions en finale de la coupe d’Afrique des nations. La FSF s’y attèle en trouvant des solutions aux difficultés actuelles de la tanière. Selon Abdoulaye Sow, l’heure est à la correction des erreurs du passé.
« Il faut qu’on se remette en cause dès maintenant. Tout n’est pas rose! On ne peut pas dire que les matchs face à l’Eswatini et le Congo nous ont rassurés. Et si on n’expose pas le problème dès maintenant, qu’on se dise la vérité et qu’on trouve une solution à nos maux. On sera encore à la CAN pour pleurer et revenir bredouille. Je ne suis plus dans cette façon de faire », déclare le 2e vice-président de la FSF sur la 2STV.
Il affirme que le comité exécutif compte améliorer l’organisation de l’équipe nationale A sur plusieurs points. Toutefois, il ne confirme pas l’arrivée du technicien Pape Fall pour renforcer le staff technique.
Des leçons devraient être tirées des expériences passées notamment les finales de la CAN 2017 et 2019. En direction de celle 2022, en janvier prochain, il sonne l’alerte.
« Face à l’Algérie lors de la finale, je pense qu’on a laissé l’équipe seule avec l’entraineur. C’est mon point de vue personnel. Nous avions la responsabilité de tenir un discours face aux joueurs. De le faire comprendre l’histoire, la situation du pays, les réalités…
La communication devait mieux passer. Les joueurs doivent apprendre l’hymne nationale. Et arrêter de lever les yeux au ciel quand l’hymne passe. Lors de la finale perdue en 2017, on avait la meilleure équipe mais le Cameroun avait plus d’engagement. Il faut régler ces choses ».
wiwsport.com