C’est la tristesse et la consternation au paisible quartier de Diamaguene, suite au décès mystérieux du nommé El hadji Mbow, un émigré âgé de 52 ans, en séjour dans la commune de Mbacké.
Polygame, il vivait avec ses deux femmes et ses enfants au quartier de Diamaguene. Depuis trois jours, suite à des échanges verbaux assez violents, ses deux épouses se regardaient en chiens de faïence. El Hadji Mbow, maître des lieux, tranche et donne le tort à sa première épouse.
C’est alors, hier nuit aux environs de 1 h du matin, que le corps sans vie du mari a été retrouvé dans son salon. Une mort nébuleuse d’autant plus que jusqu’à présent, les circonstances du décès de l’émigré sont inconnues. Au moment de la découverte macabre, ses deux filles et sa seconde épouse poussaient des cris stridents qui ont ameuté le voisinage.
Cette seconde épouse s’est d’ailleurs évanouie et a été évacuée à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba, au même moment la première épouse qui serait restée dans sa chambre, n’en n’était pas sortie comme si de rien n’était, selon les témoins s’interrogeant sur son attitude.
Les sapeurs-pompiers, une fois sur les lieux, ont évacué le corps sans vie du mari à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni. La police qui est arrivée sur les lieux, a insisté auprès de la première épouse en vue de l’amener pour nécessité d’enquête avant son retour au domicile conjugal.
En attendant les résultats de l’enquête ouverte et de l’autopsie, demandée par le procureur de la République, les circonstances du décès du sieur Mbow font l’objet de supputations. Tout compte fait, les populations se demandent s’il s’agit d’une mort naturelle, d’un suicide… Affaire à suivre.