«Pour tout vous dire, si je suis élue présidente, j’influerai pour qu’un siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies soit attribué au Sénégal, pays sage et respecté de la grande Afrique ». Ça peut paraître incroyable, mais c’est bien Marine Le Pen qui a tenu ces propos hier lors d’un meeting en France. La candidate au second tour, face au sortant Emmanuel Macron, fait ainsi les yeux doux à l’électorat français d’origine sénégalais, voire même africain.
La figure de proue de l’extrême droite est pourtant connue pour ses positions sur l’immigration. Mais à l’heure de la pêche aux voix, notamment les électeurs de Jean Luc Mélenchon, les discours sont très dilués de part et d’autre des chapelles politiques.
Au-delà du continent noir, la fille de Jean Marie Le Pen veut plus d’équilibre dans les instances internationales. « Si je suis élue, je proposerai que l’Inde rejoint le conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi qu’un pays africain qui pourrait être celui qui préside l’Union Africaine. Cette réforme des instances internationales m’apparaît correspondre au monde d’aujourd’hui. Ce monde multipolaire, participera, j’en suis convaincue à la stabilité du monde », ajoute-t-elle.