Le centre a son ministre, en la personne d’Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la communication. Le Nord-Est a son haut conseiller des collectivités locales en la personne de Pape Amadou Diallo, maire de Diéndé. Le Sud a son conseiller économique social et environnemental en l’occurrence Mamadou Lamine Diawara, maire de Djirédji.
L’Ouest, précisément Marsassoum, depuis 1960, à part le député Toumani Camara, de la génération des indépendances, n’a jamais eu de nomination ni d’élu national. Ça va s’arrêter là » alerte Bacoutoubou Diaby.
La menace est d’autant plus sérieuse que la convergence a tenu cette après-midi un point de presse pour tirer la sonnette d’alarme. « Des échos en provenance des structures électorales du département nous ont soufflé la liste des investis où Marsassoum ne figurerait pas. Nous disons non. La candidature de Seyni Mandiang, l’édile de Marsassoum est une demande sociale donc un impératif catégorique », a martelé le porte-parole de la convergence.
Une position ferme qui risque d’imploser l’Alliance Pour la République (APR) dans le département. » Si nous n’obtenons pas satisfaction, à propos des investitures, Marsassoum, qui n’a jamais perdu une élection depuis 2012, risque d’emprunter une voie de laquelle le maire Seyni Mandiang sera incapable de l’en détourner ».