Dans un live ce vendredi, le leader de PASTEF raconte comment son véhicule a été saboté le jour de la manifestation du 08 juin dernier. « Ce jour-là, des individus ont fragilisé les vis de trois pneus de la voiture dans laquelle j’étais en allant à la manifestation.
Par chance, nous avons roulé avec une petite vitesse en rentrant et d’ailleurs, je n’étais pas dans cette voiture ». Ousmane Sonko a déclaré ne pas être surpris d’autant plus qu’un individu a appelé à le tuer (Ndlr : il fait allusion à la récente sortie controversée de Hamath Suzanne Camara).
« Nous avons en face de nous des assassins et nous le savons » a-t-il lâché avant d’appeler à la résistance. « Nous faisons face à une justice à double vitesse parce que si le monsieur qui a appelé à me tuer faisait partie de l’opposition, il serait en prison au moment où je parle » poursuit-il. Ousmane Sonko a dans la même dynamique apporté son soutien à Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly qui a été placé sous mandat de dépôt ce vendredi.
« Des personnes qui pourtant ont dit des choses plus graves sont toujours en liberté et dans ce pays les insulteurs sont du côté du pouvoir ».