Le vice-président de l’observatoire des sénégalais de la Diaspora et par ailleurs vice-président de la coopérative d’Habitat des sénégalais du Benelux et ancien président de la commission Technique de l’Association des sénégalais et Sympathisants de Belgique a accepté d’être notre invité vedette pour échanger avec nous sur les activités de l’observatoire et particulièrement de la journée de l’entrepreneuriat initiée par cette organisation. Entretien…
Présentez-vous à nos lecteurs ?
Je m’appelle Sidy Djiley Sambou, vice-président du conseil d’administration de l’OSD. Il faut préciser que l’OSD est une entité qui travaille sur les questions de développement d’économie et de politique sociale depuis 2013……
Qu’est-ce qui vous a poussé à organiser cette journée ?
L’entreprenariat reste un domaine d’activité qui permet à tout entrepreneur de gagner de l’argent et de créer des emplois. Pour ce faire il faut que l’activité choisie prospère. C’est dans cette dynamique que nous avons décidé d’organiser cette journée pour créer une rencontre entre les différents opérateurs de la Diaspora pour voir ensemble comment les accompagner dans leurs programmes et projets. Les difficultés rencontrées dans l’organisation de cette journée Non, Pas de difficultés majeures. En fonction de la disponibilité des uns et des autres nous avons réussi à trouver un jour qui arrangeait pratiquement tout le monde et permettre à tout un chacun de se libérer et rentrer tranquillement. La principale préoccupation a été de pouvoir disposer de l’appui des autorités consulaire et diplomatique pour une meilleure collaboration pour la réussite de l’activité. C ‘était aussi une façon pour nous de promouvoir la destination de notre pays. Le type de collaboration qu’on voulait c’est un partenariat gagnant gagnant.
Voulez-vous revenir avec nous sur quelques activités phares de l’OSD
Pour être plus précis, nous allons citer quelques réalisations concrètes qui ont été réalisées. Nous avons organisé un atelier de formation de 30 journalistes basés au Sénégal sur le traitement de l’information de la Diaspora qui reste sensible. En effet le traitement des informations relatives à la diaspora est assez complexe et requiert beaucoup de professionnalisme. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire d’organiser cet atelier pour sensibiliser les journalistes sur la question. Nous avons aussi les premières assises de la Diaspora en 2017 avec des recommandations fortes qui ont eu un suivi concluant sur les questions de l’habitat social et la mise en place d’une Coopérative d’habitat des Sénégalais du Benelux… A ces réalisations s’ajoutent des réunions techniques avec des partenaires comme OIM, ENABEL, OVOO…
Sur un autre registre nous pouvons citer des actions ponctuelles durant la période du Covid-19. Parmi ces actions, on peut citer la prise en charge de 320 Sénégalais pour le dépôt de leurs dossiers au niveau de l’ambassade pour le paiement des aides allouées par l’Etat à nos compatriotes qui étaient dans une situation précaire. Nous avons aussi accompagné et assisté 47 Sénégalais à déposer leur dossier de candidature pour les projets mis à leur disposition par le FAISE au niveau de l’ambassade du Sénégal à Bruxelles… Nous participons en gros à toute action de développement économique, politique, sociale et culturelle du Benelux
Bilan et Perspectives
Pour l’heure la réflexion est ouverte, Nous lançons un appel pour des échanges et la mise en place d’un comité scientifique et d’un puissant réseau de développement axé sur la recherche de financement, la collecte de données de traitement d’informations statistiques pour atteindre des performances économiques. La mesure et l’analyse des données économiques permettra à long terme de créer un cadre d’échange et de partage pour une meilleure collaboration des sénégalais de la diaspora. Ce qui serait une très belle initiative pour leur permettre de développer leurs activités.
Votre dernier mot ?
Nous pensons que l’émergence prônée par nos autorités peut et doit être soutenue par la Diaspora à travers non seulement les contributions financières mais aussi le savoir-faire, l’expertise les compétences des Sénégalais en termes de connaissances, d’acquis, d’orientation fondé sur notre vécu et les nombreuses initiatives à notre portée. Source : En Vedette