Depuis plus de 09 mois, les travailleurs des Collectivités Territoriales observent un mouvement de grève dans la sérénité et la recherche constante de performance. Ils sont en grève pour des raisons liées à la prise en charge de leurs droits légitimes résultant des textes de la fonction publique locale, à une correction des disparités de traitement entre les agents publics, à de bonnes conditions de travail, à une harmonisation à l’IPRES et à l’élargissement de la mesure relative à la généralisation de la revalorisation des salaires.
Le Réseau des Elus Locaux du Sénégal (RÉELS) marque sa totale solidarité à tous les travailleurs des Collectivités Territoriales car jugeant, d’une part, leurs revendications légitimes, et d’autre part le rôle majeur qu’ils jouent dans les services fournis par les Collectivités Territoriales en ce qu’il s’agit des besoins des populations en matière d’actes administratifs pour les examens, concours, naissances, mariages, décès mais aussi de la mobilisation des ressources pour le financement des services publics locaux et le développement local.
Au vu de la noblesse et de l’importance majeure de leur travail au sein des Collectivités Territoriales, le REELS juge que ces travailleurs doivent être dans de bonnes conditions afin qu’ils puissent exercer leur travail dans la sérénité et dans la performance en vue de la satisfaction des attentes des populations locales.
Le REELS fustige et dénonce cette attitude laxiste et non moins irresponsable de l’Etat du Sénégal dans la satisfaction des revendications des travailleurs des Collectivités Territoriales. Car, la poursuite de la grève va continuer à paralyser le fonctionnement des collectivités territoriales et aura certainement entre autres effets, à l’heure du bilan, des conséquences néfastes sur la mobilisation des ressources espérées au regard des prévisions budgétaires des différentes municipalités.
Le REELS appelle l’Etat à une prise en charge prompte et transparente des revendications légitimes des agents des Collectivités Territoriales en considération des traitements accordés aux autres employés de l’Etat.