Saisie de trois requêtes déposées par le maire de Ziguinchor le 19 septembre et dans lesquelles, il demandait à cette juridiction sous-régionale de se prononcer sur ce qu’il considérait comme 11 violations de ses droits fondamentaux, notamment sa « radiation des listes électorales, la dissolution de son parti Pastef/les patriotes et sa détention préventive», la Cour de justice de la Cedeao avait statué le 6 novembre dernier dans le fond avant de mettre en délibéré sa décision.
Lors de cette audience du 6 novembre présidée par le juge, Gberi-Bè Ouattara (côte d’ivoire), vice-président de cette juridiction communautaire, les avocats de Ousmane Sonko avaient réussi à faire annuler la demande de récusation de leurs confrères, le franco-espagnol Me juan Branco et le franco-comorien, Me Said Larifou, formulée par l’Agent judiciaire de l’état (AJE) du Sénégal.
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