Le Secrétaire national à la communication de l’ex-Pastef, El Malick Ndiaye, exprime son indignation face à la décision du Conseil constitutionnel d’écarter Ousmane Sonko de la course présidentielle. Il dénonce un choix basé sur un « dossier de diffamation imaginaire » et accuse les sept magistrats d’aller à l’encontre de la volonté populaire dans un pays qui fut autrefois une vitrine démocratique.
Selon lui, l’éviction de Sonko pour un simple lapsus, ayant confondu IGE (Inspection générale d’Etat, ndlr) avec IGF (Inspection générale des fiinances), est un motif dérisoire, entraînant une condamnation à six mois avec sursis. Il interpelle l’histoire en soulignant que cette décision marquera l’année 2024, où la démocratie sénégalaise aurait été entachée par une confiscation de la volonté du peuple.
En signe de protestation, El Malick Ndiaye demande également la libération immédiate de Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’opposition véritable et de la rupture. Il conclut en lançant un appel vibrant : « Diomaye mooy Sonko ! », soulignant ainsi la nécessité de garantir l’égalité des chances entre les candidats.
Fallou SECK