Le Conseil constitutionnel a invalidé jeudi 15 février le report de la présidentielle du 25 février au 15 décembre, plongeant dans l’inconnu le pays en proie à l’une de ses plus graves crises politiques depuis des décennies.
L’instance a jugé que le texte de loi adopté par le Parlement pour reporter l’élection présidentielle, qui devait initialement se tenir le 25 février, viole la Constitution et doit être annulé.
Le Conseil constitutionnel a par ailleurs annulé le décret du président Sall qui, trois semaines seulement avant l’échéance, modifiait de facto le calendrier électoral.
Elle constate « l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue » du 25 février, compte tenu du retard pris par le processus, et « invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais ».