Les organisations de la société civile et personnalités indépendantes réunies autour du Groupe d’initiative pour la consolidation de la démocratie ne sont pas restées insensible aux premières initiatives du Président Bassirou Diomaye Faye. Loin s’en faut ! Ces dernières se réjouissent de la volonté de « rupture » annonce par le nouveau locataire du Palais. Mieux, elles s’engagent à soutenir toutes les mesures visant à réaliser les priorités relatives au renforcement de la gouvernance du système électoral par la réforme des organes de gestion, l’assainissement de la vie politique en procédant à la rationalisation des partis et à leur financement public et la fiabilisation et mise à jour le fichier électoral avec l’inscription automatique des détenteurs de la carte nationale d’identité.
« Le Groupe d’initiative pour la consolidation de la démocratie soutiendra toutes mesures allant dans le sens de la réalisation des priorités ci-dessus au seul bénéfice du peuple sénégalais », indiquent-elles dans un communiqué. Les organisations membres sont convaincues que « ces décisions quoique salutaires appellent un examen minutieux afin d’en cerner toutes les conséquences dans le cadre de discussions approfondies pour en garantir les succès ».
« Pour sa part, le GRADEC, partie prenante du groupe d’initiative pour la consolidation de la démocratie, avait déjà, à l’occasion du forum des partis politiques qu’il a organisé en 2019, élaboré une série de recommandations en vue de contribuer à la consolidation de notre système démocratique. Ces recommandations seront versées dans le panier dans le cadre des concertations annoncées par le Chef de l’Etat », renseigne le communiqué.
Sur un autre registre, le Groupe d’initiative prend acte de la formation du gouvernement resserré autour des cinq priorités majeures que sont « la baisse du cout de la vie et la lutte contre la vie chère », « l’entreprenariat, la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes », « la justice, la transparence, la protection des droits humains, la bonne gouvernance et la réédition des comptes », « la souveraineté économique » et « la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale, le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité ».