La Chambre criminel de Dakar a condamné jeudi 1er juin l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024, à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » et l’a acquitté des faits présumés de viols.
L’opposant sénégalais, Ousmane Sonko, est condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse »assortis d’une amende de 600 000 FCFA, par la Chambre criminelle de Dakar, à l’issue de son procès qui l’opposait à une masseuse. Il est acquitté des accusations de viols et de menaces de mort.
La corruption de la jeunesse est une infraction prévue et punie par l’article 324 alinéa 2 du Code pénal qui dispose : « sera puni dès peines prévues au présent article, quiconque aura attente aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans ». La peine prévue est selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Code pébal de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.