La première réunion des ministres des Affaires étrangères des trois États membres de l’Alliance des États du Sahel s’est terminée vendredi 1ᵉʳ décembre à Bamako. Les chefs de la diplomatie du Mali, du Niger et du Burkina Faso, trois pays dirigés par des juntes, ont appelé à renforcer et accélérer le processus d’intégration entre eux.
Près de trois mois après la signature de la charte créant l’Alliance des États du Sahel, les dirigeants de ces trois pays – Mali, Burkina Faso et Niger – entendent renforcer leurs relations. C’est la principale décision de la rencontre des ministres des Affaires étrangères de ces trois pays qui s’est achevée ce vendredi à Bamako.
Dans le domaine de la diplomatie par exemple, par exemple, Bamako, Ouagadougou et Niamey décident d’harmoniser de plus en plus leurs points de vue sur la scène africaine et internationale.
Sur le plan politique, la rencontre des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des États du Sahel a encouragé le renforcement des relations entre les élus, les associations féminines et la société civile des trois pays.
L’objectif affiché est d’aller à grands pas vers une intégration sous régionale. Le communiqué final de la rencontre précise : l’ambition est de parvenir à terme à une fédération réunissant le Mali, le Niger et Burkina Faso.
Avec Rfi.fr