La campagne électorale en vue des élections législatives du 31 juillet 2022 vit ses derniers jours. La Commission électorale nationale autonome constate pour s’en désoler que celle-ci a été marquée « par des actes de violences physiques entre adversaires politiques ». Ces violences ont d’ailleurs entraîné parfois des blessés et des dégâts matériels.
Dans un communiqué, les services du président Doudou Ndir notent que « la violence verbale n’a pas manqué non plus, avec son lot de propos susceptibles de susciter des rancœurs ».
« Les auteurs de tels actes et paroles semblent avoir perdu de vue le fait que la démocratie est avant tout une confrontation d’idées et de programmes qui doit être sous-tendue par la force de l’argument plutôt que par l’argument de la force », déplorent-ils.
Aussi, la CENA lance-t-elle un appel au calme. Elle invite particulièrement les responsables et formations politiques « à sensibiliser et à conscientiser leurs militants, partisans et sympathisants à la nécessité d’une pacification totale et immédiate du paysage politique national afin que tous les électeurs puissent exercer leur droit de vote, le 31 juillet 2022, dans la paix et la sécurité ».