Lundi, une quarantaine de migrants sénégalais ont été secourus à bord d’une pirogue en mer au large du Cap-Vert, tandis que plusieurs autres ont malheureusement perdu la vie, ont rapporté les autorités cap-verdiennes et sénégalaises mardi. Le sort de dizaines d’autres migrants demeure inconnu. La police cap-verdienne et les Affaires étrangères sénégalaises font part de témoignages indiquant qu’au départ du Sénégal, il y avait environ une centaine de personnes à bord.
Face à ces drames de plus en plus fréquents ces dernières semaines, Mohamed Ben Diop pointe la racine du mal. Pour le candidat à la Présidentielle de février 2024, l’Etat du Sénégal développe une mauvaise politique pour sa jeunesse. Laquelle, dans une vision sceptique du Sénégal de demain, préfère mettre sa vie en jeu dans l’océan que de se battre chez elle. La solution tourne d’abord autour de l’éducation et de la formation professionnelle pour Mohamed Ben Diop.
« D’abord, l’école deviendra obligatoire à partir de 3 ans jusqu’à 16 ans, avec le rétablissement du service militaire obligatoire dès 18 ans. La formation professionnelle adaptée à la situation économique et industrielle du pays sera intégrée dès le collège. L’industrialisation du pays, en faisant de chaque capitale régionale un pôle économique adapté, permettra aux jeunes de travailler très tôt. Dès le collège, l’obligation de stage de découverte sera instaurée, et avant le bac, un stage d’immersion sera mis en place, quelle que soit la série suivie au lycée », avance-t-il.
En sus, l’agriculture peut également être une piste de solution pour retenir les jeunes au pays. « Le simple développement de l’agriculture dans toute sa chaîne de valeur permettra de créer de 2,5 à 3 millions d’emplois directs, du secteur primaire au tertiaire, et plus de 6 millions d’emplois indirects. Cela couvrira l’ensemble de la main-d’œuvre disponible aujourd’hui au Sénégal », déclare-t-il. « Le secteur de l’artisanat, qui compte plus de 120 filières, se développera grâce au renforcement des chambres de métiers. En collaboration avec le secteur de l’éducation, elles organiseront des journées de découverte dans les écoles pour préparer la jeunesse », ajoute Mohamed Ben Diop.
« L’élevage, la pêche ainsi que le secteur minier compléteront le panorama de l’industrialisation du pays. En moins de 36 mois, le Sénégal ouvrira nécessairement ses portes aux autres pays pour accueillir de la main-d’œuvre », prévoit le candidat à la Présidentielle 2024.
Avec Senenews.com