Son nom restera à jamais gravé dans les annales de l’histoire. Elle, c’est Absa THIOYE. Djolof-Djolof bon teint, elle fait partie de ces près de 950 jeunes employés par la Société d’exploitation du Train express régional (Seter). Dans cet entretien accordé à votre site Afrinews.sn, elle est revenue sur son parcours, son travail au niveau de la SETER…
Pouvez-vous revenir sur votre cursus scolaire ?
J’ai effectué l’élémentaire à l’école primaire de Gang où j’ai obtenu mon Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) puis je suis allée au Collège d’enseignement moyen (Cem) de Mélakh où j’ai obtenu mon BFEM. Par la suite, je suis orientée au lycée ex CEM1 de Dahra et j’ai obtenu mon BAC S2. Après le BAC, très passionnée du ferroviaire, j’ai intégré l’ISEP (Institut supérieur d’enseignement professionnel) de Thiès en 2017 dans la Filière Métiers du Rail et j’ai obtenu mon diplôme comme Technicienne supérieur en maintenance matériel roulant ferroviaire.
Peut-on savoir un peu plus sur votre parcours avant d’intégrer la SETER en tant que conductrice ?
J’ai postulé comme tout Sénégalais et j’ai été convoquée pour des entretiens tellement nombreux et par la suite j’ai effectué des tests puis j’ai été sélectionnée. J’ai intégré la SETER en octobre 2020. J’ai subi une formation très intense de quatre (4) mois avec beaucoup de sacrifices et par la grâce de Dieu, j’ai réussi. S’ensuivient des maintiens de compétences et nous voilà aujourd’hui comme conductrice du TER. J’ai même formé quelques personnes à la conduite ici à la SETER.
Le chemin a-t-il été facile ?
Le chemin n’était pas facile mais on a géré tant bien que mal. Quand l’objectif est visé rien ne peut t’en empêcher…
Quel sentiment vous anime aujourd’hui ?
Comme tous autres Sénégalais un sentiment de fierté et de contentement que je ne saurais décrire.
Quel message envoyez-vous aux jeunes de votre terroir, le Djolof et du Sénégal en général ?
Mon message aux jeunes de mon pays en général et particulièrement à ceux du Djoloff, c’est de croire en soi et de ne rien laisser. Battons-nous plus fort que jamais car la vie n’est qu’un combat; ensemble vaincrons-le ! De mon côté, je serai l’Ambassadrice des jeunes filles de Djolof pour leur montrer qu’elles ont leur place à l’école et peuvent faire n’importe quel travail au monde. Vive les jeunes de Djoloff ! Vive les filles et vive le Sénégal !