Le Parti politique dit « Mouvement Pass-Pass » déplore le fait qu’une formation politique n’ait posé le débat sur la violation du décret présidentiel portant organisation des élections législatives de juillet. Il alerte les sénégalais sur le non-respect de leurs droits. Mieux, Mouhamed Ben DIOP et Cie invitent les autorités à plus d’engagement dans le respect du calendrier et processus électoral.
Voici, l’intégralité du communiqué du parti dit « Mouvement Pass-Pass »
A travers une note adressée au Ministre de l’Intérieur en charge des élections avec ampliation faite à la C.E.N.A et publiée dans les Médias, notre Parti politique dit « Mouvement Pass-Pass » avait cru devoir alerter sur les irrégularités et autres paradoxes notés dans le mécanisme et le fonctionnement du processus électoral.
L’aphasie de la C.E.N.A sur ces violations flagrantes vient davantage échauffer le sentiment d’exaspération des populations en général et notre formation politique en particulier qui entend tirer, VIGOUREUSEMENT, la sonnette d’alarme.
Nous fustigeons avec véhémence le défaut de l’AFFICHAGE prévu ce DIMANCHE 17 Avril 2022 du Procès-verbal de réception de la liste des mouvements issus de la révision des listes électorales, en violation flagrante – faut-il le souligner – des dispositions du Décret N° 2022-240 du 14 Février 2022.
Ledit Décret stipule, expressément, en son Article 11 que : « Cette formalité vaut publication ».
Laquelle disposition va même plus loin en énonçant, de façon claire : « A compter du LUNDI 18 AVRIL 2022, tout électeur omis ou faisant l’objet d’une erreur purement matérielle portant sur son inscription dispose d’un délai de SOXANTE DOUZE (72) HEURES pour saisir, directement ou par l’intermédiaire de la C.E.N.A, le Président d’Instance du ressort, pour être rétabli dans ses droits ».
Si le droit à l’information juste et en temps réel du Citoyen est ainsi bafoué en faisant l’objet d’une rétention ARBITRAIRE le privant d’accéder LIBREMENT audit Procès-verbal, comment pourrait-il exercer le recours prévu et dans le délai imparti ?
Il est absolument SCANDALEUX de constater cette permanente flétrissure de notre démocratie conduisant au mépris total du respect des textes et règlements par l’autorité même ayant en charge l’application de ces « garde-fous » ; des règles auxquelles nous demeurons TOUS – Citoyens comme Pouvoirs Publics – assujettis !
En tout état de cause, nous refusons de croire que l’Etat afficherait ainsi des velléités de transparence dans la gestion du processus électoral et partant présenterait une volonté manifeste d’opacité et/ou d’ambivalence
Sur toutes ces questions et questionnements, le « Mouvement Pass-Pass » tout autant que le Peuple souverain attendent les éclaircissements diligents et transparents de la part de l’Autorité.
« Pour Mouvement Pass-Pass »
Le Président
Mouhamed Ben DIOP
Le Président du Directoire de campagne
Coordonnateur National
Massène Chimère DIAW
Le Sénégal est l’un des rares pays au monde où les Décrets sont quasiment mis en coffre et ne sont pas accessibles au grand public.
On a beau surfer sur le Net pour retrouver un Décret ; c’est la croix et la bannière.
Vous avez le Libellé qui apparaît, mais le corps est inexistant.
On en arrive à se demander si les décrets de cette république sont faits par et surtout pour des hommes ou s’ils sont tout simplement l’œuvre d’extraterrestres et réservés à une catégorie de citoyens.
De plus, ils pullulent, prolifèrent à un rythme déconcertant et il y’a lieu, parfois, de s’interroger sur leur valeur réelle et leur véritable portée.