Programmé depuis 2020, le recensement des Sénégalais de la Diaspora a été retardé à cause de la pandémie de covid-19, selon M. Babacar Ba. Il débute finalement le 02 Août prochain. Donc toute coïncidence avec la veille des élections législatives est tout simplement fortuite.
Il explique également que les statistiques éclairent les politiques publiques, du coup sans des données fiables sur la migration aucune politique ne saurait aboutir aux résultats escomptés. A l’en croire, le recensement permettra de connaître le nombre de sénégalais vivant à l’étranger, où sont-ils, que font-ils etc.
Sur le plateau de la TFM, le Conseiller technique du Secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur est revenu largement sur tous les efforts que l’état du Sénégal consent à l’endroit de ses fils qui sont installés à l’étranger.
Des équipes du ministère se sont déplacés sur 32 pays et ont utilisé pour la première phase les cinq (5) fichiers de l’Administration sénégalaise (fichier carte d’identité, passeport, carte consulaire, fichier électoral et le registre des actes de naissance) auxquels il faut ajouter le fichier des associations.
C’est reconnaître le rôle et l’importance des associations que « Monsieur Moïse Sarr a appelé les associations à aller vers la création de fédération d’associations ». Pour un premier jet on est à 1 million cinq cent mille sénégalais recensés avant traitement.
La deuxième phase débutera le 02 août prochain et se fera à travers une plateforme qui s’intitule recensementdiaspora.sn. Sur cette plateforme, le Sénégalais de l’extérieur pourra pendant trois mois renseigner sur son d’identification nationale, son nom de famille et sa date naissance.
Cette plateforme interfacée avec la base de données du ministère de l’intérieur permettra de s’inscrire mais aussi de mettre à jour les informations au cas où il y aurait un quelconque changement de situation.
Cette phase permettra au secrétariat de faire une large communication externe. C’est au cours d’un grand oral que M. Ba a explicité les tenants et les aboutissants de cet ambitieux projet de recensement des sénégalais de la Diaspora, projet qui comme il a si bien dit n’est qu’à ces débuts. La deuxième phase en vue permettra de parfaire ou réduire au minimum la marge d’erreur.
Malick Sakho
