Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé vendredi un financement de 155 millions de dollars soit 83 milliards de Francs CFA, apprend-on d’un communiqué de l’institution financière.
Ceci, afin d’appuyer le Sénégal à réduire les risques d’inondation dans les zones périurbaines de Dakar et à améliorer les capacités de planification et de gestion intégrées des risques d’inondation dans certaines villes du pays avec Projet de Gestion des Eaux Pluviales et d’Adaptation au Changement Climatique (PROGEP 2).
« Le gouvernement du Sénégal salue l’approbation du PROGEP 2 par notre principal partenaire, la Banque mondiale. Ce soutien va renforcer les efforts du Sénégal dans la lutte contre les inondations dans la zone de Keur Massar et d’autres régions du pays. Ce projet va impacter plus 120 mille personnes et permettre l’aménagement de la zone concernée », a déclaré Oumar Guèye, ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires.
Les systèmes de gestion des eaux pluviales insuffisants des zones périurbaines et les inondations en 2010 ont provoqué l’inondation des routes et des propriétés.
« Nous sommes très confiants dans le fait que les résultats attendus de ce nouveau projet seront atteints car construit sur les solides bases du PROGEP 1 qui a permis à près de 1,3 million de personnes de bénéficier d’une protection contre les inondations dans les zones périurbaines de Dakar.
Il est important de souligner que les risques et les impacts des inondations ont été exacerbés par l’urbanisation rapide, l’obstruction du drainage et l’augmentation du niveau des eaux souterraines. À cet égard, nous sommes ravis de pouvoir travailler avec le gouvernement et toutes les autres parties prenantes pour améliorer la gestion intégrée des risques d’inondation », a déclaré Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque mondiale au Sénégal.
Des comités de gestion des inondations (COLIGEP) dans les zones de mise en œuvre seront mis en place. Ce projet durera 5 ans (2021-2026). La Banque Mondiale assure « qu’un mécanisme de recours robuste sera créé pour permettre aux communautés et aux individus qui s’estiment lésés par le PROGEP de soumettre des plaintes qui seront rapidement examinées afin de répondre à leurs préoccupations ».