La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa), dans un communiqué publié hier, mardi 26 avril, rappelle que «la protection du secret à la défense nationale relève d’un régime juridique strict et est applicable à l’ensemble des citoyens aussi bien militaires comme civils».
Egalement, «les étrangers qui diffusent des informations sans en avoir la qualité sont visés au même titre que les citoyens, par les crimes et délits pour atteinte à la défense nationale visés par le Code pénal en ses articles 60 et ses subséquents et notamment l’article 64 qui vise toute personne qui dans l’intention de trahison ou d’espionnage aura porté à la connaissance d’une personne non qualifiée ou au public une information militaire non rendue publique par l’autorité compétente».
La Dirpa signale, par ailleurs, que «tous les documents ayant trait à la préparation et la conduite des opérations non rendus publics par l’Etat-major général des Armées entrent dans cette catégorie». Dès lors, leur diffusion ou divulgation tombe sous le coup de la loi.