Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (Mesri) explore les pistes de solutions pour la stabilisation du calendrier académique. En effet, un séminaire se tient en ce sens à Saly jusqu’au dimanche 02 juin. Ce cadre d’échange regroupe les acteurs de l’université.
« Le diagnostic est très simple : nous avons un calendrier académique très désarticulé, qui jette le discrédit sur le fonctionnement des universités et qui a un impact financier particulier. Le Sénégal est en train pratiquement de jeter de l’argent à la poubelle à cause du chevauchement des années académiques. Les étudiants qui doivent faire une licence en 3 ans le font en 4 ans, ceux en master au lieu de 2 ans le font en 3 ans », a soutenu le ministre Dr Abdourahmane Diouf, lors du lancement.
Pour la tutelle, « les conséquences de cette situation sont autant d’effets pervers qui minent tout effort entrepris pour le développement et l’amélioration de notre enseignement supérieur ». En visite à l’Ucad, le 22 avril 2024, le ministre avait indiqué que la stabilisation du calendrier académique permettra d’économiser 25 milliards FCfa.
« Les décisions auront un impact durable sur la qualité des enseignements et sur les résultats »
Le ministre estime que ce séminaire de stabilisation permettra sans aucun d’identifier les mesures à prendre en mettant en synergie les apports des structures faitières, enseignants, PATS, étudiants, syndicats et parents d’étudiants. « Dans cette optique, les solutions ne pourront qu’être holistiques et leur appropriation nationale », précise-t-il. Il invite les participants à échanger leurs « points de vue, à proposer des solutions et à collaborer étroitement pour atteindre nos objectifs ». « Je suis sûr que les décisions que vous prendrez ici auront un impact durable sur la qualité des enseignements et sur les résultats de nos étudiants », dira-t-il.