La gestion des collectivités locales du Djoloff pose un sérieux problème aux élus locaux. Les besoins sont énormes alors que les communes peinent à trouver des fonds à travers la perception des taxes. Et la réalité des faits a suffisamment démontré les manquements aux obligations fiscales et parafiscales avec un taux de recouvrement jugé dérisoire.
Cette situation constitue un véritable goulot d’étranglement de nos collectivités locales, confrontées à plusieurs facteurs bloquants (financement du développement local, la mise à l’égard des personnes ressources par rapport à la prise de décisions, manque de ressources), et la gestion scandaleuse du foncier. En illustre le manque total des infrastructures publiques notamment des postes de santé bien équipés, des hôpitaux, des instituts supérieurs de formation, et des pistes de productions etc…
Toutefois, la communalisation intégrale, tient à répondre à un impératif de gestion de proximité des problèmes des populations et une participation des acteurs à la relance économique et à la mise en œuvre des stratégies de développement local.
L’acte III de la décentralisation, apporte des solutions aux véritables goulots d’étranglement des collectivités territoriales. En effet, de nouvelles opportunités sont ainsi offertes aux collectivités locales de base, notamment celles du monde rural, d’améliorer, par des équipements, la plateforme minimale des infrastructures socio-économiques de base, de recruter du personnel qualifié, d’accéder facilement aux financements des partenaires au développement et de la coopération décentralisée. En outre, cela permet un meilleur aménagement de l’espace rural.
– chaque commune du Djoloff, peut mettre en place un fonds de solidarité à alimenter par la TRIMF, taxe fiscale retenue sur les salaires, la taxe sur les exploitations minières, et une quote-part sur les nuitées d’hôtels, conformément à l’acte 3 de la décentralisation
– Pour la fiscalité, il convient d’agir de concert avec le centre fiscal des impôts et domaines de Louga, pour une exploitation efficiente et rationnelle des opérations des différentes phases de la chaîne fiscale : maitrise et fiabilité de l’assiette fiscale, recouvrement et gestion des contentieux.
– Exploiter au maximum les opportunités de la coopération décentralisée et internationale, pour développer le capital humain, premier facteur de productions de biens et services mais également trouver des immobilisations d’exploitations nécessaires et des ressources additionnelles pour la relance de l’économie locale à travers la mise en œuvre des projets porteurs de croissance économique durable.
ADA NDAO Expert Sage, Gestionnaire consultant
Très belle plume mon frère