L’État du Sénégal a injecté, sur ressources propres, plus de 32 milliards de F Cfa dans les zones d’intervention du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA). La révélation est faite par le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Ka. Ces investissement « ont impacté positivement 84 commune et 1160 localités, soit 13,1% de la zone d’intervention où plus de 20 000 femmes ont été touchées. Ce qui témoigne de l’intérêt du programme pour le genre et l’autonomisation des femmes, inscrit au nombre des principes du PNUD ».
D’après lui, depuis son lancement en 2016, le programme intervient dans les axes frontaliers de dix (10) régions frappées d’une double vulnérabilité relative à l’enclavement géographique et la pauvreté extrême des populations. « L’objectif du programme est d’améliorer sensiblement les conditions de vie des populations desdites régions par le désenclavement routier et numérique ainsi que l’accès aux services sociaux de base », a-t-il expliqué lors d’une rencontre entre les autorités du Puma et du Programme des nations unies pour le développement à Toubacouta.
Au cours de celle-ci, le ministre a magnifié le projet de financement de 500 000 dollars portant sur la sécurité humaine et, touchant cinq (05) communes frontalières parmi lesquelles figure la commune de Karang. Ledit projet vise à accompagner les communes pour faire face aux chocs économiques et climatiques. Mieux, dira-t-il, il va offrir à ces communautés défavorisées l’accès à des infrastructures sociales de base, à la protection sociale tout en favorisant leur participation dans la gouvernance locale.